Pas d’obstacles, juste des possibilités : Transcription et description visuelle

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Une musique douce joue.Logo de la WSIB
Musique de fondUne vie peut changer en un instant, d’une façon que vous n’auriez jamais imaginée.

[Eli parle.]

 

C’était le 23 octobre 2017.

Un homme qui porte un casque protecteur et un gilet de sécurité marche vers un camion à plateau.
Nous changions les poteaux.L’homme qui porte un gilet de sécurité monte dans le siège de conduite du camion à plateau.
J’installais un support sur le poteau,Une personne dans une combinaison de sécurité monte les marches d’un camion en direction de la nacelle d’un élévateur hydraulique.
et en le retirant,Gros plan des supports et de l’équipement au sommet d’un poteau d’électricité.
je l’ai éloigné un peu trop de mon corps.Bouts des branches d’un arbre au premier plan avec une personne dans la nacelle d’un élévateur hydraulique à l’arrière-plan.
Je suis entré en contact avec une phase sous tension.Une bobine de câble et un gyrophare à l’arrière d’un camion.
Une décharge électrique s’est produite.Lampe au sommet d’un poteau d’électricité à l’arrière-plan, lignes électriques au premier plan.
Tout le corps se contracte. Vous êtes figé. C’est juste un grand éclair lumineux.Lignes électriques sur fond de ciel sombre.
Mais une fois le courant coupé, je n’étais plus qu’un sac d’os et de peau.Le reflet d’un cône de signalisation dans une flaque d’eau.
Je pouvais entendre tout le monde crier mon nom, mais je ne pouvais pas bouger du tout.Des personnes en sarrau de laboratoire transportent une personne sur un brancard vers une porte ouverte.

[La fiancée d’Eli, Felicia, parle.]

 

Nous étions ensemble depuis six ou sept mois avant l’accident.

Photo encadrée d’Eli embrassant Felicia sur la joue.

 

Une photo de Felicia souriant en embrassant Eli.

Je me rappelle m’être inquiétée de savoir s’il allait s’en sortir.Une photographie de Felicia et d’Eli souriant et se regardant dans les yeux. Ils sont manifestement épris.
La première information que nous avons reçue, c’était qu’il aurait des amputations.

Gros plan de Felicia qui parle.

 

Photographie d’Eli allongé contre des coussins. Felicia fait face à l’appareil photo, l’arrière de sa tête sur la poitrine d’Eli.

Je me rappelle des moments où il se réveillait et disait : « Je ne sens plus mes mains ». Nous disions : « Je sais, je sais ».Gros plan de Felicia qui parle.

[Eli parle.]

 

J’ai été dans un coma artificiel pendant environ un mois.

Une photo d’Eli allongé dans un lit d’hôpital, connecté à des moniteurs médicaux et à des jauges.
La première amputation a été au-dessus du poignet, puis ils ont réalisé que les choses étaient encore mal au point et sont allés au-dessus du coude des deux côtés. Ils ont aussi greffé de la peau du milieu de mon ventre jusqu’au dos, car c’est là que se trouvait la plaie de sortie.

Images composites d’Eli après les amputations, il n’a plus d’avant-bras sous les deux coudes.


L’image de gauche le montre en chemise à carreaux. Il porte une prothèse de bras sur son bras droit et sa manche gauche a été ourlée au-dessus du coude pour couvrir ce qui reste de son bras.

 

L’image de droite le montre en chemise d’hôpital, marchant dans un couloir, soutenu à droite par une personne travailleuse de la santé. Un tube lui sort du nez et une poche de cathéter est suspendue à la sangle qui entoure sa taille.

 

Images composites d’Eli auquel il manque la majeure partie de chaque bras. L’image de droite le montre assis, portant un tee-shirt relevé pour révéler une large cicatrice sur le côté gauche, pendant qu’une personne travailleuse de la santé l’aide.

 

L’image de droite montre Eli debout dans une chambre d’hôpital. Son nez porte un tube, mais il sourit en montrant les cicatrices laissées sur ses bras par l’amputation.

J’ai pu m’adapter lentement au fait que je n’avais pas de bras, et je pense que dès le premier jour, je me suis dit : « Voilà la situation dans laquelle nous sommes maintenant. Voyons comment nous allons continuer à progresser tout en gardant une bonne qualité de vie. »

Eli porte des prothèses de bras des deux côtés. À la fin de chaque prothèse de bras se trouvent deux crochets pouvant pincer. Il utilise les crochets pour tenir une cuillère et manger un bol de céréales.

 

Eli parle assis dans une chaise à son domicile.

[Shane, chef de l’équipe des prothèses, parle.]

 

J’ai rencontré Eli pour la première fois quand il était dans l’unité des personnes gravement brûlées. Il s’agissait de toute évidence d’une lésion grave. Dans un premier temps, nous avons pu lui poser une prothèse qui lui a permis de faire quelques activités de base.

Enseigne du Centre Sunnybrook des sciences de la santé

 

Shane travaille sur des membres artificiels dans un laboratoire.

 

Shane parle assis dans une pièce.

 

L’image d’une partie d’un membre artificiel clignote sur l’écran d’un moniteur.

 

Shane travaille dans le laboratoire de fabrication des prothèses.

 

Eli met des prothèses de bras. Il se glisse dans les sangles qui vont sur ses épaules et bouge son bras gauche pour s’assurer que le bras est bien ajusté.

[Marianne, spécialiste du retour au travail à la WSIB, parle.]

 

La première fois que j’ai rencontré Eli, c’était avec sa fiancée. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, mais je me suis vite rendu compte qu’il n’y avait pas d’obstacles avec Eli, seulement des possibilités. Et il était vraiment, vraiment désireux de retourner au travail, vraiment motivé.

Marianne est assise à une table et travaille avec un ordinateur portable.

 

Marianne parle.

 

Eli porte un uniforme d’Hydro One et marche dans un couloir au travail en souriant.

 

Eli est debout en train de travailler à un ordinateur équipé d’un écran tactile avec un stylet.

[Eli parle.]

 

Marianne, ma spécialiste du retour au travail, a été formidable. Elle a veillé à ce que je ne plonge pas tête première dans le travail et que je n’essaie pas de faire tout ce que je croyais pouvoir faire. Même au tout début, quand l’accident s’est produit, je savais que je n’avais pas à m’inquiéter de savoir d’où viendrait le prochain chèque de paie, parce que c’était l’affaire de la WSIB.

 

Je suis actuellement technicien en génie de distribution par secteur à Hydro One. Ce poste m’a permis de rester en contact avec le groupe.

 

Il m’a aussi permis de sentir que j’avais réellement une raison d’être.
 

Marianne parle au téléphone tout en travaillant sur son ordinateur portable.

 

Gros plan de Marianne qui parle au téléphone en souriant.

 

Eli parle dans son domicile.

 

Eli met son gilet de sécurité.

 

Eli sort de sa maison, fermant la porte derrière lui.

 

Eli parle dans son domicile.

 

Photographie d’Eli, de Felicia et de deux gros chiens.

 

Eli parle dans son domicile.

 

Eli porte un gilet de sécurité orange et met un casque protecteur.

 

Gros plan d’un casque protecteur usé, suivi d’Eli en train d’utiliser un manche à balai avec les crochets situés au bout de l’une de ses prothèses de bras.

 

Eli se penche vers un casque protecteur posé sur la table, met sa tête dans le casque et lève la tête pour l’enfiler sans utiliser ses prothèses de bras.

 

Eli ouvre la porte d’un camion à plateau d’Hydro One et monte dans le siège de conduite.

 

Eli est dans le siège de conduite, sa prothèse de bras gauche sur le volant

[Shane parle.]

 

Il a persisté dans tout ce que nous avons essayé.

 

Il ne s’est laissé abattre par rien. Je pense que cette volonté d’aller de l’avant fait une grande différence, pour lui et, très franchement, pour toute autre personne dans une situation semblable

Shane est assis à une table dans le laboratoire, en train de travailler sur un membre artificiel.

 

Felicia et Eli sont à leur domicile. Felicia boutonne la chemise d’Eli.

 

Shane parle dans une salle d’examen médical avec un lit pliant dans le coin.

 

Eli pousse du bois de chauffage dans une pile à l’aide de sa prothèse de bras.

[Felicia parle.]

 

Le voir grandir et devenir la personne qu’il est aujourd’hui a été vraiment spécial.

Eli met du bois de chauffage dans une fournaise à bois extérieure à l’aide de sa prothèse de bras droite et de la pointe de sa botte droite.

 

La porte est munie d’une grande poignée spéciale qu’il actionne à l’aide de sa prothèse et qu’il pousse avec son genou.

[Eli parle.]

 

Je pense que persévérer, pour moi, c’est tenter de revenir à une situation aussi normale que possible. Vous devez posséder cette motivation interne pour vouloir continuer d’avancer.

Eli est à son domicile, souriant.

 

Eli porte un casque protecteur et un gilet de sécurité, en train de regarder à travers des jumelles.

 

Eli participe à une réunion au travail avec d’autres personnes dans un bureau.

 

Eli travaille avec un ordinateur en utilisant un manche à balai pour se déplacer sur un écran.

Eli, Felicia et leurs deux chiens sont assis à une table de pique-nique à l’extérieur dans leur arrière-cour.

 

Le visage d’Eli est devant celui d’un de ses chiens.

 

Eli et Felicia promènent leurs chiens devant leur maison. Il y a de la neige au sol.  

Une musique entraînante joue.Le logo de la WSIB apparaît, avec les mots « Là pour vous aider » en dessous.